samedi 24 février 2018

686 - peut(-)être un journal






M.E.R.E

Prévu les sessions pour filmer les lectures performées sous les ponts du Canal de Brienne. Le 5 mars, Steve et un ingénieur son seront là à 8h pour faire la prise. Peut-être Clément aussi, pour permettre aux passants de cacher leur visage s'ils le désirent. Je m'apprête à hurler les textes dans ces lieux où le moindre son résonne. Il s'agit que ça arrache, parmi les joggers.




Le 12 mars, Freddy Rassvik tatoue les lettres du repère sur mon avant-bras gauche. Steve sera là pour filmer. Je lirai le texte qui rend compte de ma démarche, depuis le rêve jusqu'au tatouage. Performance là aussi, d'une certaine façon... 

Ces vidéos seront mis en ligne sur le site balises.net qui devrait être prêt pour le 28 mars, date de sortie du livre M.E.R.E chez publie.net. 




Quelques exemples de documents associés aux textes de la version numérique, ici la balise D.









Or ce ne sont pas seulement le savoir et la sagesse de l’homme, mais aussi et surtout sa vie vécue – et c’est la matière de laquelle sont faites les histoires – qui prennent une forme transmissible tout d’abord chez la personne sur le point de mourir. Tout comme à l’intérieur de l’homme, au moment où la vie touche à sa fin, une série d’images est mise en mouvement – qui consiste en des visions de sa propre personne où il se rencontre lui-même, sans même en prendre conscience --, de même surgit d’un coup dans ses expressions et ses regards l’inoubliable et communique à tout ce qui le concerne l’autorité que même le plus pauvre des brigands possède au moment de mourir aux yeux des vivants qui l’entourent. À l’origine de ce qui est raconté, se trouve l’autorité.

Walter Benjamin, Le conteur



Formule pour empêcher qu’on enlève […] son cœur dans l’empire des morts. 
Paroles dites : « […] vous qui enlevez les cœurs,                  vous qui dérobez les viscères du cœur,                  vous qui faites se manifester le cœur de l’homme dans ce qu’il a fait […]                  ne m’ôtez pas ce cœur qui est le mien                  ne critiquez pas ce viscère de mon cœur !                  Obéis-moi, mon cœur !                  Je suis […] dans l’empire des morts. »
Le livre des morts des anciens Égyptiens














1 commentaire:

Dominique Hasselmann a dit…

l'heure sonne
et résonne